ACTION COLLECTIVE: POUDRE DE TALC ET LE CANCER DES OVAIRES
GROUPE DE DROIT DES CONSOMMATEURS enquête sur la possibilité d’une action collective (recours collectif) pancanadienne contre Johnson & Johnson concernant leur produit Poudre pour bébés contenant de la poudre de talc. Il est allégué que la poudre de talc contribue au développement du cancer des ovaires chez les femmes après un usage prolongé du produit dans la région périnéale (génitale).
Le talc, une matière minérale anorganique extraite de la terre, est composé de silicate de magnésium. Cette matière est l’ingrédient principal dans le produit Poudre de bébés de Johnson & Johnson. Il est allégué que Johnson & Johnson était au courant, pendant des décennies, de l’existence de recherches scientifiques qui liaient l’utilisation de la poudre de talc au cancer des ovaires. Récemment, un jury au Saint-Louis, Missouri a accordé la somme de 72 millions de dollars en dommages à une femme qui a développé le cancer des ovaires, et qui a subséquemment succombé à cette maladie.
De plus, il est allégué que, malgré leurs connaissances des effets dangereux de leur produit contenant de la poudre de talc, Johnson & Johnson incitait les femmes à masquer leurs odeurs corporelles en saupoudrant leur corps avec la poudre en faisant croire que cela faisait partie de la routine d’hygiène féminine.
Voici la chronologie de certaines études scientifiques :
• En 1971, une étude, effectuée par le Dr WJ Henderson et autres en Cardiff, Wales, a trouvé un lien entre le talc et le cancer des ovaires;
• En 1982, une étude épidémiologique, effectuée par le Dr Daniel Cramer et autres, a trouvé une augmentation de 92% du risque de cancer des ovaires dû à l’utilisation de la poudre de talc dans la région périnéale de la femme;
• En 1990, la USFDA (Administration des produits alimentaires et pharmaceutiques des États-Unis) a demandé aux manufacturiers de cesser volontairement de mettre de la poudre de talc sur les gants chirurgicaux à cause d’un nombre croissant des preuves scientifiques qui montraient que le talc causait des adhérences postopératoires chez les patients;
• En 1993, le U.S. National Toxicology Program a publié une étudie sur la toxicité de la forme non-amiante du talc et a trouvé des preuves claires d’activité cancérogène. Le talc a été jugé cancérogène, avec ou sans la présence de fibres similaires à l’amiante;
• En 1994, le Cancer Prevention Coalition a envoyé une lettre au PDG de Johnson & Johnson lui demandant de remplacer la poudre de talc dans leurs produits par la fécule de maïs, et de mettre des étiquettes sur leurs produits pour avertir les consommateurs du risque de cancer associé à leur utilisation;
• En 1996, l’USFDA a demandé à l’industrie des préservatifs de cesser de saupoudrer leurs produits avec le talc en raison de préoccupations en matière de santé publique dues à des études liant le talc au cancer des ovaires;
• En 2006, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l'Organisation mondiale de la santé a publié un document qui classait l’utilisation du talc dans la région périnéale de la femme dans le « groupe 2B » cancérogène pour les humains. En regardant diverses études provenant du monde entier, cette agence d’autorité internationale a conclu une augmentation du risque de cancer des ovaires dans les femmes qui utilisaient la poudre de talc dans leur région périnéale. Le CIRC a déterminé qu’entre 16-52% des femmes dans le monde utilisent la poudre de talc sur leur région périnéale et qu’il y a une augmentation de 30-60% du risque de développer le cancer des ovaires chez les femmes utilisatrices de la poudre de talc;
• En 2005, en vertu de la Loi sur les produits dangereux et les Règlements sur les produits contrôlés, le gouvernement du Canada a classé le talc comme une substance « D2A », « très toxique » et « cancérogène » dans son Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT). Il est à noter que l’amiante est également classé comme une substance « D2A »;
• En 2008, le Cancer Prevention Coalition a présenté une pétition demandant à l’USFDA d’obliger les produits cosmétiques contenant du talc de d’avoir une étiquette avertissant les consommateurs du risque de cancer des ovaires dû à l’utilisation fréquente du produit dans la région périnéale de la femme;
• En 2013, le Cancer Prevention Research a publié une étude qui a démontré que les femmes qui utilisent la poudre de talc dans leur région périnéale ont une augmentation de 20-30% du risque de développer le cancer des ovaires que les femmes qui n’utilisent pas la poudre de talc dans cette partie du corps;
• Récemment, le National Cancer Institute et le American Cancer Society ont ajouté l’utilisation du talc comme un facteur de risque dans le développement du cancer des ovaires;
• Actuellement, le Gilda Radner Familial Ovarian Cancer Registry, le Roswell Park Center Institute, et le Department of Gynecologic Oncology de l’University of Vermont ont publié une brochure intitulée « Myths & Facts about ovarian cancer: What you need to know» (traduction libre : mythes et faits sur le cancer des ovaires : ce que vous devriez savoir). Dans cette brochure, sous la rubrique des facteurs de risques connus dans le développent du cancer des ovaires, il fait mention de l’utilisation de la poudre de talc (poudre de bébé) dans la région périnéale;
Si vous ou quelqu'un que vous connaissez a utilisé le produit Johnson & Johnson Poudre pour bébés et a subséquemment développer le cancer des ovaires, et vous souhaitez recevoir plus d'information sur l'indemnisation potentielle ou pour être tenu informé de l’état d'avancement de l’action collective ou de toute indemnité résultant de cette action collective au Canada, au Québec ou en Ontario, s'il vous plaît, veuillez fournir vos coordonnées à notre cabinet d'avocats en utilisant le formulaire ci-dessous.
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